Comment la méthode Chiapi agit sur le manque physique ?

La particularité de la méthode Chiapi est sa capacité à couper net le besoin physique de tabac en une séance, comme le ferait un simple interrupteur marche/arrêt.

Effectuée correctement, c'est une action totalement mécanique qui se produit dans 100 % des cas.


Comment fonctionne la méthode Chiapi ?

Les récepteurs de nicotine :

L'action de fumer a entraîné, par réaction, la fabrication de récepteurs de nicotine dans le cerveau. Au fil du temps, ces récepteurs deviennent de moins en moins sensibles, obligeant le fumeur à consommer de plus en plus de cigarettes par jour afin de conserver le même effet.

Ce sont notamment ces récepteurs qui réclament leur dose de tabac et qui, si elle se fait attendre, déclenchent des symptômes de manque physique.

 

Endorphine  :

Substances fabriquées par une glande à la base du cerveau, elles sont aussi appelées « hormones du bonheur ». Elles sont notamment sécrétées lors de stress, douleurs, efforts intenses, mais aussi lorsqu'on rit.

Similaire à la morphine dans leur action antidouleur, apaisante et déstressant, elles ont l'avantage de ne pas en avoir les effets secondaires.

 

Le mécanisme de la méthode Chiapi :

Lorsque les points d'acupuncture spécifiques utilisés dans la méthode Chiapi sont stimulés, avec des aiguilles, il se produit une sécrétion d'endorphines qui va rapidement atteindre le cerveau, et plus spécifiquement les récepteurs de nicotine.

Une fois arrivées à leur niveau, ces endorphines vont totalement saturer ces récepteurs et les déconnecter définitivement comme le ferait un simple interrupteur marche/arrêt, et ceci dès la première séance dans 80% des cas.  Et dans 90% au moins avec une deuxième séance voir une troisième.

Et à partir de ce moment-là, il n'y aura plus aucune demande de tabac de la part du cerveau, et donc il n'y aura aucun symptôme de manque physique.

La méthode Chiapi est une méthode mécanique à laquelle il n'est pas nécessaire de « croire » pour qu'elle fonctionne.

 

 

Suffisamment de patients ressentent l'effet légèrement planant ou apaisant des endorphines lorsqu'elles arrivent dans leur cerveau.